COLLEGE PAUL RIQUET
06/11/2015 Collège Paul Riquet à Béziers de 1965/à 1969/70
En 3ème j’ai eu un professeur excellent, Monsieur Patrick Divaret, c’était en 1969/70. Il m’a beaucoup apporté au niveau pratique mais aussi au niveau connaissance de l’histoire de l’art. Son approche pédagogique était très moderne pour l’époque, et nous réalisions des dessins qui développaient beaucoup notre créativité. Je me souviens de cet exercice où nous devions deviner et dessiner un visage, d’après une photo des méandres d’un chou rouge coupé en deux.
J’ai découvert dans sa classe, pour la première fois un tableau de peintre et comment il était possible de lire et expliquer une œuvre d’art. Chez mes parents l'amour existait mais pas la culture. C’était « Les baigneuses » de Boucher. Le professeur nous avait mis la reproduction sur le mur au fond de la classe. J’avais remarqué l’image en entrant dans la classe, la découvrir fut une révélation pour moi.
Grâce à mes résultats mon professeur fit le nécessaire pour que mon orientation soit dirigée vers des études artistiques, et je me suis inscrite au lycée du Mas de Tesse de Montpellier, à l’époque section A3, où il y avait une classe d’arts plastiques (elle existait depuis deux ans seulement) à recrutement régional. Je fus prise avec l’agrément de mes parents; comment pouvaient-ils mettre en doute ma passion lorsque ils ont vu sur le bulletin scolaire l’appréciation du professeur : "excellentissime en dessin". J’étais heureuse, fière et si reconnaissante de l’aide de mon professeur et de l’acceptation de mes parents. Ma sœur jumelle y était déjà depuis un an, ce fut donc avec enthousiasme et sans crainte que je me dirigeais vers trois années de bonheur.
Je n'ai aucun travail de cette époque ......
05 /11/2015 - Collège de 1965/66 à 1969/70
En secondaire je passe les années de ma scolarité, 6ème à la 3ème, à avoir les meilleures notes de la classe en dessin. A vraie dire, j’avais une concurrente, qui parfois me dépassée !!! Ou elle était 1ère ou c’était moi. Je ne vous dis pas la tête que je faisais lorsque je me savais 2ème. J’admiré mon professeur d’arts plastiques, Madame Blaquière, que j'ai eu jusqu'à la 4ième. Je la sentais remplie de connaissances que je n’avais pas et qu’il me tardait d’apprendre pour maîtriser le dessin.
Il y avait sur son bureau une boite transparente remplie de petits jouets en plastique représentant toutes sortes d’animaux. Je me souviens que lorsqu’un élève avait terminé le sujet que nous avions à faire en une heure, nous avions droit de prendre un animal et ainsi continuer à dessiner jusqu’à la fin du cours. J’adorais plonger ma main dans cette boite, ce qui m’arrivait presque à chaque séance.
Mes résultats en dessin, dans les bulletins trimestriels, dont j’ai quelques traces, ont été déterminants pour que mes parents acceptent de m’envoyer au lycée du Mas de Tesse en section arts plastiques. C’était à Montpellier, il fallait me laisser partir de la maison, payer une pension et des frais de déplacements, j’ai une immense gratitude pour eux car ils ont fait un énorme effort financier pour moi et pour ma sœur jumelle qui a suivi les mêmes études
03/11/15 Ecole élémentaire
En primaire je rivalise de créativité pour avoir les meilleures frises à deux carreaux, en bas de chaque leçon. Ce sont les seuls dessins dont je me souviens. Le samedi nous avions droit à 4 carreaux.
A la maison, par contre, dès 10 12 ans, je dessine tout le temps mais surtout des copies de tout. Des copies de dessin vu sur les journaux et les magasines qui me passaient sous la main et beaucoup de « Poulbots » car c’était l’époque. Des copies de tableaux que ma maman me commande pour décorer la maison. Je forme mon regard, mes techniques, et ma connaissance du dessin et de la peinture.
J’utilise beaucoup le crayon, c’est facile, c’est accessible en tout lieu, puis la gouache et enfin vers 10 à 12 ans la peinture à l’huile. Je n’ai que très peu de photos de cette époque.
Les poulbots et le clown sont à l’huile,
01/11/15
J’ai passé une grande partie de ma vie avec, au fond de moi, une passion qui ne m’a pas quittée, la peinture, le dessin et l’art en général.
Toutes mes études ont été dirigées vers l’apprentissage de la technique, le plaisir de créer et l’étude de l’histoire de l’art.
Le premier souvenir que j’ai de ma vie de « peintre » c’est celui de la réalisation d’une peinture murale à la maternelle. Je vois dans ma tête le mur immense avec ma peinture terminée ; le recul aidant, je n’avais que 5 ans, et ce mur ne devait pas être si grand que je me l’imagine. J’ai la peinture dans ma tête, est ‘elle juste ? Elle représentait une voiture, celle de mes grands parents, allant à la mer. Dedans, il y avait, mon grand-père qui conduisait et ma mère, et nous trois, derrière, leurs petits enfants, mon frère, ma sœur et moi. Je n’ai pas de trace de ce travail. J’avais tout simplement représenté le départ à la mer de chaque dimanche, journée que nous passions à Saint Pierre sur mer.
Le deuxième souvenir parmi le plus ancien, est un livre que j'ai réalisé en grande section ou au cours préparatoire, vu qu'il y a du texte. L'institutrice nous avait raconté une histoire d'après un livre de miss Sara Cone Bryant, " Epaminondas le petit nègre" et nous avions fait les illustrations et écrit les textes. J’étais déjà bien meilleure en dessin qu’en écriture !!! J’ai tout le livre que j’ai précieusement conservé. Je m’aperçois, qu’à 6 ans j’avais des dispositions en plus du plaisir de dessiner.
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